La justice et les droits des femmes en Bolivie

Elles ne sont pas des milliers, elles sont des millions, et parmi ces millions pourraient se retrouver ta mère, ta grand-mère, la fille de ton ou ta meilleur.e ami.e, la voisine d’à côté, ou, sans aller plus loin, l’amour de ta vie.

Selon un article de Boris Miranda publié dans BBC Mundo en août 2019, “la Bolivie est un des pays avec le plus haut taux de féminicide par habitant au monde. Deux de chaque 100,000 femmes sont assassinées dans le territoire bolivien.” Plusieurs des dénonciations se rendent jamais en cours, vu le haut coût du processus, mais lorsque les coupables sont amenés en cours, le processus et la sentence final peuvent tarder jusqu’à plus de 15 ans.

L’élimination du féminicide exige la déconstruction et l’élimination des schémas et modèles patriarcaux. Ce qui est curieux c’est peu d’hommes et de femmes son vraiment disposés à se défaire de leurs préjugés. Partout à travers le monde, les femmes n’ont toujours pas le droit à avoir des droits, et le mot justice a une connotation qui demeure étrange pour plusieurs d’entre elles.

Dans différents endroits, le cinéma a été et sera un outil de lutte et de revendication qui accompagne les processus historiques de chaque société. En collaboration avec l’Observatorio para la Exigibilidad de los Derechos de las Mujeres et Feminismo Comunitario, le film Avant qu’on nous oublie (Antes de que nos olviden) désire devenir une plateforme pour ouvrir des espaces de discussions et de réflection sur le féminicide et le retard de la justice.

La pertinence et le respect pour les droit des femmes ne devraient pas appartenir à elles seules, sinon qu’ils devraient être une cause commune entre hommes et femmes.